EVO JACOB TSHIMANGA
Le climat devient de plus en plus tendu au sein du ministère de la Justice. Selon les dernières investigations menées par la police scientifique, une tentative d’empoisonnement aurait visé plusieurs membres du cabinet du ministre d’État, Constant Mutamba.
Les premières analyses révèlent la présence de substances toxiques disséminées sur divers objets du bureau, notamment des tables, chaises, claviers d’ordinateurs, et même dans des documents officiels. Une poudre blanche suspecte aurait été identifiée sur ces objets, tandis qu’un liquide douteux a été détecté dans le réfrigérateur.
Les méthodes employées laissent penser à une attaque soigneusement orchestrée. En plus de la contamination des espaces de travail, les toilettes du cabinet auraient été empoisonnées par un produit chimique émettant un gaz irritant. Les autorités avancent l’hypothèse d’une machination visant à neutraliser l’équipe de Mutamba dans le cadre de ses réformes pour l’assainissement du système judiciaire.
Un communiqué officiel, numéroté 032, confirme que plusieurs collaborateurs du ministre, ayant été en contact avec les lieux infectés, ont été diagnostiqués positifs à l’empoisonnement. Ces victimes sont actuellement prises en charge médicalement.
Le ministère dénonce vigoureusement cette attaque qu’il attribue à des “forces négatives et mafieuses”, visiblement en opposition aux efforts de réformes de Mutamba pour restaurer la justice congolaise. Cette affaire, dévoilée le 2 septembre 2024, soulève de nombreuses interrogations : qui sont ces ennemis de la justice et jusqu’où sont-ils prêts à aller pour faire taire ceux qui cherchent à changer les choses ?
La situation appelle à la vigilance et à des mesures de protection renforcées pour les membres du cabinet et leurs familles, alors que l’enquête se poursuit pour identifier les auteurs de cet acte criminel.
