Par Thertia Kabedi
Le Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) a finalisé le colisage de 1200 poches de sang destinées aux victimes des affrontements consécutifs à l’invasion rwandaise dans les villes de Goma, Bukavu et Uvira, toujours sous occupation ennemie.
Face à la gravité de la situation humanitaire, cette initiative témoigne d’un élan de solidarité nationale pour soutenir les blessés de guerre et sauver des vies.
Ces poches de sang vitales seront acheminées à Goma avec l’appui de partenaires stratégiques, avant d’être redistribuées vers Bukavu et Uvira en fonction des besoins urgents sur le terrain.
Le ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale a pris toutes les dispositions nécessaires pour garantir la sécurité et la bonne conservation des poches de sang tout au long de la chaîne logistique.
Dans un contexte d’urgence sanitaire, des précautions strictes ont été mises en place pour garantir la qualité du sang envoyé. En effet, des tests de quatrième génération ont été réalisés sur toutes les poches collectées, permettant de détecter d’éventuelles maladies transmissibles par voie sanguine, notamment le VIH et la syphilis.
Ces poches de sang ont été collectées dans le cadre de la campagne nationale « Sang pour nos populations, FARDC et Wazalendo », initiée par le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, le Dr Samuel Roger Kamba.
L’événement de lancement, tenu à l’esplanade du Palais du Peuple, a vu la participation active de hautes autorités congolaises, notamment la Première Dame Denise Nyakeru et Son Excellence Madame la Première Ministre Judith Suminwa, qui ont donné l’exemple en faisant don de leur propre sang aux côtés du ministre Kamba.
Cet acte de générosité a inspiré de nombreux citoyens et leaders à travers le pays à rejoindre cette initiative de solidarité nationale. La campagne reste ouverte avec pour objectif de collecter au moins 5000 poches de sang afin de répondre aux besoins croissants des victimes des conflits armés.
Pour le ministère de la Santé, cette initiative représente un acte concret de solidarité avec les victimes de l’agression rwandaise.
« Il s’agit de sauver des vies et de soutenir nos compatriotes en temps de crise. C’est un devoir humanitaire et patriotique« , a déclaré le ministre Samuel Roger Kamba.
Le ministère de la Santé appelle ainsi à une poursuite des dons de sang pour soutenir les victimes et renforcer les réserves nationales en cette période critique.
