Par la rédaction
Le Tribunal militaire de Garnison de Kinshasa/Gombe a ouvert ce mercredi 24 juillet 2024, une audience tant attendue sur les atrocités commises par les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) en collaboration avec l’ancien président de la CENI, Corneille Nangaa avec son mouvement Alliance du Fleuve Congo.
Cette première audience dirigée par le président de la cour militaire de Kinshas/Gombe, marque un moment important pour la justice et la réconciliation dans cette région meurtrie par des années de conflits.
Le procès, qui a attiré l’attention de nombreuses personnalités politiques, a vu la participation du ministre d’État, chargé de la justice et garde des sceaux, Constant Mutamba. Ce dernier a souligné l’importance de cette démarche judiciaire pour rendre justice aux victimes des massacres et des tueries.
Au total, 25 noms ont été cités dans ce dossier criminel. Parmi les prévenus figurent des notables, dont Corneille Nangaa, ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), ainsi que d’autres membres de l’ancien régime, dont Adam Chalwe et Henri Maggie Walifetu. L’audience a été renvoyée au jeudi 25 juillet pour permettre l’identification complète des accusés.
Voici la liste des accusés :
1. Corneille Nangaa Yobeluo
2. Colonel Nziramakenga Ruzandiza Emmanuel alias Sultani
3. Colonel Byamungu Bernard
4. Major Ngoma Willy
5. Safari Bishori Luc
6. Samafu Makinou Nicaise
7. Nangaa Baseyane Putters
8. Nkuba Shebandu Eric alias Malembe
9. Nkangya Nyamacho alias Microbe
10. Monkango Nganga Brenda
11. Ilunga Kalonzo André
12. Tshibimba Kalonji Ange
13. Maggie Walifetu Henri
14. Biyoyo Yahunze Josué
15. Chalwe Munkutu Adam
16. Alumba Lukamba Omokoko J.P
17. Tshisola Yannick
18. Bisimwa Bertrand
19. Lubanda Nazinda Yvette
20. Kaj Kayembe Fanny
21. Mamba Kabamba Jean Jacques
22. Lubala Ntwali Fabrice
23. Lawrence Kanyuka
24. Delion Kimbulungu
25. Paluku Kavunha Magloire
Ce procès est perçu comme une étape essentielle dans la lutte contre l’impunité et une opportunité pour les victimes de faire entendre leur voix dans un contexte où les blessures du passé restent vives.