Par la Rédaction
Une onde de choc secoue l’Assemblée nationale de la République Démocratique du Congo (RDC) : les assistants parlementaires, véritables piliers du travail législatif, sont en proie à une colère grandissante.
Malgré un budget alloué et des frais de fonctionnement régulièrement versés, ces hommes et femmes n’ont pas perçu leurs salaires depuis le début de la législature, il y a huit mois.
Ces assistants, qui occupent des rôles cruciaux tels que secrétaires particuliers, chargés d’études et gestionnaires de courrier, ont vu leur statut régularisé lors du premier mandat de Vital Kamerhe à l’Assemblée nationale, leur conférant une reconnaissance officielle dans le budget de l’État.
Pourtant, leur situation actuelle est alarmante : vivant souvent loin de leurs familles dans les provinces, ils doivent composer avec les rigueurs de la vie à Kinshasa sans aucune rémunération.
Cette crise financière pèse également sur les députés nationaux. Soumis à des restrictions budgétaires strictes, certains d’entre eux commencent à exprimer leur frustration, envisageant même des actions pour comprendre la destination des fonds censés couvrir les salaires de leurs collaborateurs.
La situation est d’autant plus préoccupante qu’elle rappelle les problèmes de paiement rencontrés lors de la législature précédente, laissant entrevoir une continuité d’une gestion budgétaire défaillante.
Le Président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, réputé pour sa compassion et son engagement envers des actions sociales, fait face à des critiques croissantes. Alors que les autres employés de la chambre basse reçoivent leurs salaires, les assistants parlementaires demeurent dans l’ombre, amplifiant le malaise au sein de l’institution.
Face à cette situation critique, il devient urgent que Vital Kamerhe prenne des mesures rapides pour résoudre cette crise salariale. En agissant immédiatement pour assurer le paiement des salaires des assistants parlementaires, il pourrait non seulement restaurer la confiance au sein de l’Assemblée nationale, mais également garantir le bon fonctionnement de cette institution essentielle à la démocratie en RDC.
La communauté politique et les citoyens attendent avec impatience une réaction de la part de leur leader afin de mettre fin à cette injustice et de redonner espoir à ceux qui, chaque jour, contribuent à la vie politique du pays.
