Par Ariel Maleka
Ce lundi 2 septembre, Seth Kikuni, président du parti politique Piste pour l’Émergence, a été arrêté par l’Agence nationale des renseignements (ANR) et conduit à ses locaux pour interrogatoire. Les motifs exacts de cette arrestation demeurent pour l’instant inconnus.
Cette interpellation a suscité une vive réaction de la part de Moïse Katumbi, président de la coalition Ensemble pour la République. Dans un communiqué, Katumbi a exprimé son indignation face à cette mesure, qualifiant l’arrestation de Kikuni de “crime contre la liberté d’expression”.
Katumbi a déclaré : « Je condamne avec la plus grande fermeté l’arrestation de notre camarade Seth Kikuni, dont le seul délit est d’avoir exercé sa liberté d’expression. De tels actes ne font qu’accentuer les divisions parmi les Congolais et mettent notre pays sur une pente dangereuse. Seth doit être libéré sans délai. »
Cette arrestation soulève des interrogations sur la relation entre le régime en place et l’opposition politique en République Démocratique du Congo, et souligne les tensions croissantes dans le paysage politique du pays. Les observateurs restent attentifs à l’évolution de cette situation et à ses répercussions potentielles sur la stabilité politique nationale.